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Communiqué n° 28: Conseil Municipal du 07 février 2024

Des élus à votre écoute et qui vous informent

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28 février 2024

Communiqué n° 28: Conseil Municipal du 07 février 2024

1) Compte-Rendu du dernier Conseil

En guise d’introduction, Lydia Labertrandie est intervenue pour signaler les manques dans le compte-rendu du dernier Conseil Municipal, dans lequel plusieurs de nos propos n’ont pu être retranscrits, étant qualifiés comme inaudibles. Cette situation pose la question de la mauvaise qualité de l’enregistrement. Elle pose donc aussi le problème des conditions de retransmission des débats du Conseil. Plusieurs de nos amis nous ont en effet dit que la retransmission sur Facebook était difficilement audible avec aussi plusieurs coupures. Nous annonçons donc que nous nous abstiendrons sur le vote du compte-rendu, et demandons que soit remédié à cette situation. Ce à quoi s’engage M. Chaplet.

2) Décisions du Maire

Nous profitons de ce moment pour interpeler M. Chaplet sur une série de projets qui sont incidemment évoqués, sans que le Conseil n’ait jamais été saisi sur le fond ou informé sur l’évolution des projets.

Nos questions portent en particulier sur l’équipement sportif près de l’école Paul-Émile Victor (mini stade et piste d’athlétisme), le nouveau contrat d’imprimeur, les travaux de l’équipement multi-accueil pour l’Enfance de Cesson-la-Forêt. Julien Favre évoque aussi les nouvelles conditions particulièrement défavorables imposées aux collectivités locales par les assureurs.

(Julien Favre) DM1- L’Etat a-t-il répondu aux inquiétudes des collectivités locales et a-t-il déjà pris des mesures pour permettre de s’assurer à un tarif et à des conditions (franchise) raisonnables ?

Réponse de M. Chaplet : pas pour l’instant.

(Julien Favre) DM 2 : La DM n°2 concerne le lancement des travaux du demi-terrain de football et la piste d’athlétisme, travaux qui s’inscrivent plus largement dans le projet de rénovation et extension de l’école Paul-Émile Victor. Les arbitrages définitifs sur ce projet n’ont pas été rendus publics depuis la Commission du 17 octobre. Or, les travaux vont être lancés dans quelques semaines. Nous demandons donc que le Conseil municipal soit informé des détails de l’opération, tant au niveau des choix techniques (nombre de pistes, nature du revêtement) que du montage financier de l’opération (GPS/subvention Etat). Ce projet n’a jamais été discuté en Conseil, ce qui est une mauvaise habitude.

Réponse de M. Chaplet : Il y aura une présentation globale en Commission Travaux.

 (Christophe Bosquillon) DM3 : Pourquoi avez-vous passé ce nouveau marché auprès de votre imprimeur ? Pourquoi ce changement de marché ? (fin du contrat, changement de prestation?) Le montant passe de 18 000 euros HT à 25 000 euros HT. Pourquoi cette augmentation? Pourquoi avez-vous choisi de passer de 4 à 6 numéros ?

Réponse de M. Chaplet : Le nouveau montant s’explique par le fait que le contrat inclut désormais Rendez-Vous à Cesson, d’où une augmentation de la périodicité. Nous cherchons des économies, par exemple par la publicité.

(Julien Favre) DM5 : Nous apprenons donc le lancement des travaux pour la rénovation de l’équipement multi-accueil de Cesson-la-Forêt…mais n’avons pas eu de présentation de ces travaux. Le Conseil municipal peut-il être informé du contenu de l’appel d’offre ? Quelles sont les raisons du surcoût de 63 000 euros HT ?

Réponse de M. Chaplet : Il y aura une présentation globale en Commission Travaux.

3) Finances

C’est le point le plus important de l’ordre du jour. Il est consacré pour l’essentiel au Débat d’Orientation Budgétaire. Ce débat réglementaire permet au Conseil d’être informé des grandes orientations du budget en préparation. Il se clôt désormais par un vote. Nos interventions portent pour l’essentiel sur l’exécution du budget 2023, qui nous semble fort éloignée de ce qui avait été prévu, ce qui mérite donc des explications, d’autant plus que l’excédent ainsi dégagé permet de financer en partie les nouveaux travaux qui viennent d’être annoncés par la majorité municipale. Nous rappelons aussi nos réserves sur la forte augmentation des tarifs municipaux votée l’année précédente, qui pèse sur des familles qui ont dû aussi supporter une importante hausse de la taxe foncière. Cette augmentation trop forte explique en particulier l’excédent budgétaire qui a pu être dégagé, et elle aurait pu être remise en cause. Nous avons donc une série de réserves sur le manque de justifications et l’absence de réflexion de la majorité sur ces points. Par contre, nous sommes favorables aux grands choix d’investissements fléchés pour l’année à venir, notamment pour la rénovation/reconstruction/agrandissement des groupes scolaires, dans une perspective de meilleure maîtrise des dépenses énergétiques. Nous décidons donc de nous abstenir sur ce vote, en indiquant que notre vote définitif, lors du vote du budget, dépendrait des réponses qui nous seraient apportées et des ajustements qui seraient faits.

Nos posons une série de questions ponctuelles sur la présentation faite par M. Duval.

Question de Christophe Bosquillon : Dans le Compte Administratif 2023, les dotations s’élèvent à 2,4 millions d’Euros. Elles baissent à la hauteur de 1,8 millions d’Euros dans le Budget Prévisionnel 2024. Pouvez vous expliquer au Conseil les raisons de cet écart de 80000 Euros ?

Réponse de M. Duval: réponse à venir.

Question de Julien Favre : Le poste des « autres charges de gestion » augmente fortement, passant de 1,771 à 2,295 M d’€. Pouvez-vous nous rappeler le détail des dépenses qui justifie cette augmentation ? Vous avez évoqué en commission le CCAS le SI et l’Ecole Saint Paul. Que recouvre l’augmentation de la dotation du SI ? Les travaux d’entretien des équipements sportifs ? Une augmentation du budget de la Citrouille ? Est-ce dans ce poste qu’entrerait la subvention supplémentaire demandée par le Centre Socio-Culturel de la Citrouille au titre de ses nouvelles missions sociales ?

Réponse de M. Chaplet : C’est pour les travaux des gymnases. La subvention versée à la Citrouille au titre du Centre Social est inscrite dans le poste de la contribution au CCAS. Le Conseil Municipal n’a pas à discuter de la seconde subvention qui est demandée au SI, car le SI est indépendant.

Réponse de Christophe Bosquillon : Si le Conseil Municipal ne prévoit pas une dotation supplémentaire au SI, il ne sera de toute façon pas en mesure de répondre positivement à la demande de la Citrouille. Nous serons donc mis devant le fait accompli. De qui nos représentants au SI tirent-ils leur mandat ? Votre conception n’est pas démocratique, les élus doivent rendre des comptes au Conseil sur les décisions qu’ils prennent. Si nous ne pouvons discuter ni de la culture, ni du sport, à quoi servons-nous ?

Intervention de Julien Favre : M. Poirier, qui est vice-président du SI, pourrait peut-être apporter des réponses à nos questions.

Réponse de M. Poirier : Le Président du SI va rencontrer la Citrouille. 80 000€ sont inscrits pour l’investissement. Concernant les 50 000€ supplémentaires demandés au SI au titre du fonctionnement, rien n’est prévu. Des sommes supplémentaires seront éventuellement dégagées en fonction des efforts qui seront faits par la Citrouille.

Nos remarques

M. Chaplet tente une nouvelle fois d’esquiver le débat sur cette question. Il passe son temps à faire des tours de bonneteau, en se réfugiant derrière Vert-Saint-Denis ou derrière le S.I. pour esquiver ses responsabilités. Chacun sait que ce sont les maires qui fixent la position du SI, les élus des communes qui siègent au SI ne faisant que répercuter leurs décisions. Cette attitude a pour effet de soustraire au contrôle démocratique des citoyens et du Conseil deux domaines essentiels de la gestion municipale : la Jeunesse et la Culture.

Concernant la Citrouille, rien n’est fait, puisque seule la somme demandée aux mairies a été dégagée (les 50000 € demandés au titre des missions sociales). La contribution supplémentaire de fonctionnement demandée au SI, qui n’est en fait qu’un rattrapage partiel de la baisse de la subvention en euros constants depuis 10 ans, n’est toujours pas octroyée. M. Chaplet refuse d’inscrire cette demande parmi les choix exposés dans le DOB (pour que le SI vote cette subvention, il faut que les deux communes abondent leur dotation au SI en conséquence).

Question de Christophe Bosquillon : Le poste Régime indemnitaire, consacré aux primes, baisse de 494 479 à 456 723 euros (près de 10 %). Est-ce lié à la mise en œuvre du nouveau régime indemnitaire que nous avons voté en Conseil ? Vous nous aviez assuré que ce nouveau régime n’entraînerait pas de baisse des primes, nous sommes donc surpris. Avez-vous une autre explication ? D’autre part, pourquoi prévoyez-vous une si forte augmentation des heures supplémentaires (de 38 026 à 53 451 € ?).

Réponse de M. Chaplet : L’écart s’explique par la prime Inflation versée en 2023, qui n’est pas reconduite.

Nous faisons trois interventions plus longues afin de développer nos analyses.

Intervention de Bruno Cottalorda

Vous rappelez en page 7 que les budgets sont tenus par un principe de sincérité. Or, au vu des chiffres présentés dans le rapport d’orientation budgétaire pour 2023 et des remarques restées sans réponse lors du débat de l’année dernière, nous nous posons des questions sur cette sincérité.

Tout d’abord, concernant les recettes de fonctionnement, si l’on compare le Budget Prévisionnel (page 24) et le Compte Administratif (page23), nous avons, hors résultat reporté, 13,7 millions en prévisionnel contre 14,8 millions en réalisé, soit environ 8,5% de recettes supplémentaires pour un montant d’un million d’euro. C’est considérable. Vous avez justifié une partie de cet écart en commission, mais cela représentait seulement les 3/4 de ces recettes supplémentaires dont certaines semblaient en plus prévisibles.
Nous aimerions que vous informiez le conseil municipal de ces recettes non prévues. Nous estimons que le principe de prudence n’explique pas à lui seul l’ensemble de ces recettes supplémentaires.

Concernant les dépenses de fonctionnement, l’écart est encore plus important. Le Budget Prévisionnel (page 24) prévoyait 15,1 millions de dépenses et l’on voit au Compte Administratif (page 23) que 12,2 millions ont été réalisés, soit un écart de 2,9 millions. Le poste des dépenses de fonctionnement a été réalisé à 81% environ. Vous en avez justifié une partie de cet écart en commission (environ la moitié), avec 800 000 euros de dépenses sur l’énergie non réalisés, 335 000 sur les ressources humaines, 300 000 euros pour une ligne sur les dépenses imprévues non utilisés, 130 000 pour les charges à caractère général.

Là encore, nous estimons que cette sur-évaluation des dépenses a été faites en connaissance de cause, la prudence seule ne peut pas expliquer de tels écarts. Vous saviez que vous auriez besoin de dégager des marges de manoeuvres pour les investissements à venir et vous avez choisi de minimiser les recettes et de gonfler les dépenses.
Ce qui nous gêne beaucoup dans cette histoire, c’est que nous avions questionné à plusieurs reprises lors du Débat d’Orientation Bugétaire et du vote du Budget l’année dernière, sur les motifs véritables de l’augmentation de la taxe foncière, et sur les projets qui restaient très vagues lors de la présentation du Plan pluriannuel d’investissement. Il aurait été bon, dans un souci de transparence, d’informer le conseil municipal de vos orientations à ce moment

MM. Chaplet et Duval manifestent leur indignation, indiquant qu’il est impossible de porter de telles accusations. Ils justifient les écarts constatés en indiquant la volatilité d’un certain nombre d’indicateurs économiques (prix de l’énergie), et le caractère non prévisible d’une partie des recettes qui ont finalement été versées à la commune.

Nos remarques 

MM. Chaplet et Duval ne seraient-ils pas de bons comédiens ? Nous nous sommes contentés de faire part de nos interrogations, et de leur demander des explications sur la façon dont ils avaient dégagé l’excédent budgétaire miraculeux qui leur a permis de financer en partie les projets annoncés pour la fin de leur mandature...

Pour rappel, sur le site gouvernemental Vie Publique, il est rappelé que la sincérité budgétaire est une préoccupation qui comporte en fait deux volets. Il y a en effet un volet comptable (une exigence d'exactitude des comptes), ainsi qu’un volet budgétaire (l’absence d’intention de fausser les grandes lignes du budget).
Personne n’accuse MM. Chaplet et Duval d’avoir manqué d’exactitude dans les comptes. Par contre, l’écart considérable constaté entre les prévisions et le réalisé, tant pour les dépenses que pour les recettes, et l’utilisation de cet excédent par de nouveaux projets qui n’avaient jamais été annoncés dans le passé, nous amènent légitimement à questionner, sans rien affirmer, la façon dont nous avons été informés sur les grandes lignes de la politique budgétaire et sur son évolution.

Le problème n’est donc pas que nous ayons questionné la sincérité de leur budget. Nous sommes dans notre rôle d’élus en exerçant un contrôle vigilant. M. Chaplet aurait mieux fait de se remettre en cause. Ce qui inquiétant en effet, c’est l’opacité de certains comptes, et la pratique qui consiste à prendre dans décisions majeures dans le dos des habitants et de leurs élus.
La ruse politique n’est pas de la malhonnêteté. Il n’en reste pas moins que c’est une approche assez politicienne de la gestion municipale, qui est en contradiction avec les principes de démocratie citoyenne que nous avons défendu lors de la dernière campagne électorale.

Intervention de Julien Favre

Cette année, l’excédent de fonctionnement 2023 s’est élevé à 2,6 M, auquel s’ajoute l’excédent reporté de 2022 qui s’élevait à 1,4M soit un total de 4,73 M. C’est ce qui vous permet de financer une partie des investissements de 2024. Cette situation budgétaire a été financée par des hausses d’impôts et de tarifs, et par des arbitrages qui n’ont jamais été discutés en Conseil. Quel excédent de fonctionnement envisagez-vous pour 2024 ?

Réponse de M. Chaplet: Par principe, on ne prévoit aucun excédent de fonctionnement.

Intervention de Bruno Cottalorda

Vous indiquez que les impôts n’augmenteront pas, ce qui en vrai en pourcentage. Mais du fait de l’évolution de la base locative (+3,9%), le total versé par les propriétaires va augmenter (400000 € de recettes supplémentaires). Quelle va être l’affectation de ces recettes supplémentaires ?

Nous pensons qu’il est possible de faire des arbitrages au profit des citoyens en leur affectant une partie de cette somme. Nous proposons quelques pistes. Ne pensez-vous pas que vous avez trop augmenté les impôts et les tarifs l’année dernière, comme nous l’avions indiqué ? Les tarifs ont augmenté de 8 %, les recettes n’ont augmenté que de 5 % pour une population stable. Comme nous le craignions, certaines familles ont dû renoncer à ces services. Il y a une légère baisse de la fréquentation du périscolaire, ne pensez vous pas qu’il serait juste de revenir sur une partie de la hausse des tarifs des services aux habitants, dans un esprit de plus grande solidarité (cantine, périscolaire, location des salles)? Même remarque pour les coupes sur les dépenses : nous pensons qu’il faut revenir sur la suppression des colis de Noël pour nos anciens et rétablir le budget des bus des écoles qui avait été amputé de 20 %.

Nos Remarques

Nos propositions semblent n’intéresser personne. M. Chaplet se contente de répondre que le budget des cars scolaires a augmenté en raison de l’augmentation des tarifs facturés par le prestataire. Nous obtenons la confirmation que l’hypothèse de revenir sur une partie des hausses de tarifs n’a même pas été étudiée dans le cadre de la préparation du budget 2024. Cette réponse est un bon indicateur de la faible place des préoccupations sociales dans la réflexion de l’actuelle majorité municipale.

Nous finissons par une série de questions sur les évolutions du Plan Pluriannuel d’Investissement.

Concernant la Maison de Santé, il est prévu de dépenser 155 000 € en 2024. Cette dépense concerne-t-elle bien la réfection de la toiture ? Avez-vous tenté de faire jouer la garantie décennale ? (Christophe Bosquillon)

Réponse de M. Chaplet : Nous verrons si c’est possible après l’expertise.

Le budget des aires de jeux est reculé dans le temps et en baisse (188 000€ au lieu de 300 000€). Pourquoi ? (Julien Favre)

Réponse de M. Chaplet : Rien n’est revu à la baisse, c’est un simple décalage.

Concernant la destruction de l’ancienne salle Sodbury, 100 000 € sont inscrits pour 2024 et 2025. Cette destruction est-elle liée à un projet précis ? Le projet de centrale chaleur urbaine est-il acté ? Y a t-il un lien avec la ligne Chaufferie P3 ? Est-ce le projet de réseau de chaleur urbain ? (Julien Favre)

Réponse de M. Chaplet : Le projet de GPS est acté. La démolition n’est pas en rapport direct.

Vous avez baissé le poste Travaux Ecoles de 665000 à 200000 (2024) et 362000 à 150 000 pour 2025, donc un total divisé par 3 sur les deux ans. Comment expliquez vous cette baisse ? Nous vous avions posé la question l’année passée sur l’importance de ce poste, en vous demandant s’il y avait des projets particuliers. Vous aviez répondu par la négative. (Lydia Labertrandie)

Réponse de M. Chaplet : C’est lié à la décision nouvelle des travaux à Paul Emile Victor, qui entraine un redéploiement des postes de dépense.

Concernant la vidéosurveillance, vous prévoyez en tout 250000 € sur 3 ans C’est une dépense considérable. Nous contestons ce choix dont l’efficacité n’est pas avérée. D’autres dépenses auraient été plus utiles. (Bruno Cottalorda).

Réponse de M. Chaplet : Cette intervention prouve une nouvelle fois que les élus NDPC ne s’intéressent pas à la sécurité [sic], les policiers municipaux apprécieront.

Réponse de M. Bosquillon: Contrairement à la discussion précédente sur les gilets pare-balle, il n’est pas ici question de la sécurité des policiers. Nous pensons que vous choisissez sans débat de prioriser le développement des caméras, alors que d’autres choix en matière de prévention seraient sûrement plus efficaces. Vous n’avez pas une réflexion sérieuse sur la politique de tranquillité publique et le social.

Nos remarques

L’attitude de M. Chaplet en la matière est particulièrement démagogique. Elle est dans le droit fil d’une de ses interventions dans un autre Conseil, lorsque nous indiquions nos réserves sur l’armement de la police municipale. Il avait alors utilisé l’argument des attentats islamistes pour justifier sa décision !
Faire croire que nous nous désintéressons de la sécurité des habitants est un argument de mauvaise politique. Nous voulons simplement une discussion sérieuse. Les caméras n’empêchent pas les agressions, elles peuvent permettre éventuellement de retrouver les agresseurs une fois l’agression effectuée. 
On pourrait envisager une politique sociale plus sérieuse, qui permettrait de combattre plus efficacement la montée de la délinquance, et donc utiliser l’argent dépensé dans les caméras de façon plus pertinente. C’est le débat que nous portons.

Quelles sont les dépenses prévues en 2025 pour le Plan Local de Développement Durable? (Lydia Labertrandie)

Réponse de M. Chaplet : Ce sera vu en 2025.

Nos remarques

Encore une ruse ? Nous aurons des annonces surprises dans ce domaine peu avant les prochaines élections ?

Pouvez-vous nous présenter le projet de City Stade : nature exacte et localisation ? (Julien Favre)

Réponse de M. Chaplet : Il y a aura deux installations, rue de la Plaine et au Jardin sous le Vent.

Présentation de la position du groupe NDPC sur le DOB, par Christophe Bosquillon

La présentation des orientations budgétaires est en progrès par rapport à l’année précédente. Nous avons fait une série de remarques au cours du débat, notamment sur la transparence des choix et sur la prise en compte des exigences sociales. Nous allons donc nous abstenir. En fonction des réponses qui nous seront apportés, nous affinerons notre position lors du vote du budget.

Nos remarques

Malgré les ruses et le ton polémique employé par M. Chaplet pour faire écran et éviter de répondre sur le fond, nous nous prononçons en conscience et choisissions donc à cette étape l’abstention, considérant que nos réserves portent plus sur l’exécution du budget précédent que sur les orientations du budget à venir.
Nous attendons cependant des gestes en faveur de la population et une plus grande transparence dans les choix. Faute de quoi, nous voterons contre le prochain budget.

4) Questions orales

Rappel : Cette procédure des questions orales est assez léonine. Nous sommes contraint d’en déposer les termes exacts avant le Conseil, ce qui laisse le temps au maire de préparer sa réponse, sans que nous ayons de droit ensuite de rebondir pour rectifier d’éventuelles accusations erronées. C’est l’un des exemples du manque de démocratie municipale en France.

Question n°1 par Julien Favre

Monsieur le Maire, au dernier Conseil, vous nous avez indiqué être attentif à la situation financière de la Citrouille. Nous partageons cette préoccupation, et nous espérons bien qu’une question aussi importante pour notre commune n’est pas appelée à devenir un enjeu de querelles partisanes.

Vous vous étiez engagé au dernier Conseil à ce qu’un point soit fait au prochain Conseil sur l’avancée de la résolution de la situation de crise financière de la Citrouille. Or, nous avons appris que vous aviez reçu un courrier des co-présidents de la Citrouille, vous faisant part de leurs besoins financiers, sachant que leur budget a fortement diminué en euros constants depuis 10 ans. Nous souhaitons donc que vous informiez le Conseil de la réponse que vous avez faite à ce courrier.

Les demandes de subvention pérennes de la Citrouille ont-elles été acceptées par le SI (+50000€) et par les mairies (+28500€ pour Cesson) ? Ou pensez-vous que la Citrouille devrait réduire son activité et licencier une partie de son personnel ?

Réponse de M. Chaplet : L’enquête en cours sur les besoins sociaux des habitants de Cesson montre qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un Centre social. Les demandes de la Citrouille fluctuent d’une réunion à l’autre. Est-il normal d’avoir embauché un animateur Jeunesse alors qu’il y a déjà un Service Jeunesse ?

Nos remarques

Nous avons enfin confirmation du fond de la pensée de M. Chaplet, qui explique ses réticences et son inaction en matière sociale. S’il n’y a pas de besoin social à Cesson, pourquoi y aurait-il de l’insécurité ? Nous savons qu’il y a des besoins sociaux à Cesson, et qu’ils vont augmenter avec les nouveaux projets d’urbanisation. 
M. Chaplet s’était engagé à ce que le Conseil soit tenu au courant de l’évolution de la situation de la Citrouille. Notons qu’aucun point n’a été inscrit à l’ordre du jour, et qu’il n’y a donc aucune discussion d’ensemble permettant d’exposer la stratégie de la commune concernant cette question essentielle. Nous aurions pourtant aimé que le Conseil Municipal soit informé de la situation financière exacte de la Citrouille. Nous espérons d’ailleurs que le SI s’est donné les moyens d’aider la Citrouille a faire un état précis de sa situation financière.

Nous avons demandé à M. Chaplet d’indiquer clairement s’il voulait que la Citrouille réduise son activité et licencie une partie de ses salariés. Au vu des éléments qui nous ont été transmis, il semble en effet que ce soit la seule marge de manœuvre qui reste à la Citrouille. L’honnêteté aurait été de répondre clairement à notre question.

Question n°2 par Lydia Labertrandie

Nous vous avons alerté lors du dernier Conseil Municipal sur la situation de personnels employés par le prestataire de service en charge du ménage dans les écoles.

Avez-vous vérifié si ces personnes disposaient bien toutes d’un contrat de travail, et le cas échéant, avez-vous saisi l’inspection du travail ?

Réponse de M. Chaplet : La société a garanti que tout était en ordre. Si vous avez des doutes, c’est à vous de saisir la justice.

Nos remarques

Encore une réponse surprenante de M. Chaplet, qui semble ainsi se défausser de ses propres responsabilités de maire. M. Chaplet sait parfaitement que la question avait été exposée en Conseil d’Ecole, en présence de son adjointe, qui avait répondu que la question ne concernait pas la mairie…

Question n°3 par Bruno Cottalorda

Nous avons été informés par des parents qu’un courrier a été exposé par les services de la mairie, leur demandant de renouveler la demande de dérogation pour leurs enfants. Il était d’usage qu’un enfant puisse poursuivre sa scolarité dans la même école, sans qu’il soit nécessaire de renouveler les demandes de dérogation.

Pourquoi cette nouvelle tracasserie administrative ? dans quel but ? Avez-vous changé de politique sur la question des dérogations ? Acceptez-vous de revenir à la procédure antérieure ?

Réponse de M. Chaplet : C’est une simple information aux services, qui permet de confirmer la réalité des faits. Un mail suffit.

Nos remarques

A minima, il y a donc une erreur de communication vis à vis des familles….

5) Questions du public

Le public est venu nombreux assister à ce Conseil. Il y a deux interventions d’administrateurs de la Citrouille qui visent à rétablir la réalité des faits suite à plusieurs affirmations contestables de M. Chaplet, notamment sur les comptes de la Citrouille et sur le fait qu’on n’aurait pas à demander des comptes sur l’action du SI. La première intervention précise que La Citrouille a fait de nombreux efforts d’économies internes et augmenté ses ressources propres : on ne peut pas l’accuser d’avoir laissé le budget à la dérive. La 2e intervention fait remarquer que le SI est un organe délégué par les deux municipalités : ce n’est pas un organe indépendant à fiscalité propre.