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Communiqué n°21: Conseil Municipal du 14 décembre 22

Des élus à votre écoute et qui vous informent

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2 janvier 2023

Communiqué n°21: Conseil Municipal du 14 décembre 22

 

 Ce Conseil Municipal s’est tenu une nouvelle fois avec des effectifs réduits, en raison des nombreuses absences de conseillers et d’adjoints. Nous avons tenu à faire une intervention préalable pour regretter l’ordre du jour très chargé de ce conseil, et déplorer les conditions dans lesquelles nous avons été amenés à préparer la réunion, en consultant dans l’urgence de très nombreux documents.

 Intervention de Christophe Bosquillon :

Nous trouvons l’ordre du jour beaucoup trop chargé, ce qui dénote un défaut d’organisation. Nous regrettons cette situation, qui nuit au travail du Conseil. Il n’y a eu que 6 conseils sur l’année civile. Il aurait été préférable de mieux étaler les débats sur plusieurs conseils. Nous avons dû consulter dans l’urgence de très nombreux documents, dont certains auraient pu être communiqués plus tôt.
Nous prendrons le temps nécessaire de traiter avec sérieux les questions à l’ordre du jour. Nous déplorons aussi que plusieurs points n’aient pas été vus en commission.

Suit un échange entre M. Chaplet et M. Cottalorda. M. Chaplet indique que le projet de règlement intérieur des écoles, du péri et de l’extrascolaire a été vu en commission Education (nous n’avons pas participé à cette réunion, il semble qu’il y ait eu un problème informatique dans l’acheminement de la convocation).

Remarque : il y a donc eu un dysfonctionnement sur ce point, et nous ne pourrons pas nous prononcer sur ce règlement, faute d’avoir eu le temps nécessaire pour l’étudier. Plus globalement, les conditions de déroulement de ce Conseil ne sont pas acceptables. Les discussions ont d’ailleurs été bâclées : il n’y a eu aucune intervention des conseillers, en dehors de celles des rapporteurs et de nos interventions !

Nous choisissons de centrer ce compte-rendu sur les points les plus importants (et il y en a beaucoup !). Vous pourrez retrouver le compte-rendu complet sur le site de la mairie.

1/ Récapitulatif des décisions du maire

Deux décisions ont suscité des échanges qui méritent notre attention.

DM 81 : Lydia Labertrandie pose une question sur la convention signée avec la commune d’Evry pour l’entrainement de la police municipale : quel armement est concerné par cette convention ?

Réponse de M. Chaplet : il s’agit d’armes létales.

Nous apprenons ainsi incidemment, sans aucune discussion en Conseil, qu’il a été décidé, comme nous le craignions, d’armer la police municipale. Beau déni de démocratie ! Et choix financier pour le moins discutable, dans le contexte actuel de coupes sur les dépenses !

DM84 : A l’occasion de cette décision mentionnant le recours à l’Etablissement Public Foncier d’Ile-de-France (instrument qui permet de maîtriser le foncier en limitant la spéculation immobilière), Christophe Bosquillon se livre à un petit rappel historique: 

Nous nous réjouissons que vous ayez reconnu l’intérêt de l’EPFIF. Nous nous rappelons de votre attitude lorsque la municipalité précédente avait adhéré à l’EPFIF…

En effet, M. Chaplet et ses amis, alors qu’ils étaient dans l’opposition, avaient ironisé lorsque la municipalité de gauche avait fait adhérer notre commune à ce dispositif!

2/ Administration Générale

. Rapport d’activité du Syndicat Intercommunal (SI)
C’est un point qui aurait dû être important, et dont le traitement a été bâclé par le Conseil. La culture et les sports, gérés par le SI au nom de nos deux communes (Cesson et Vert-Saint-Denis), sont des points essentiels qui intéressent au plus haut point les habitants. 

Après l’introduction de M. Heestermans, Bruno Cottalorda a tenté (en vain), de lancer la discussion en posant une série de questions qui auraient dû être discutées avec sérieux par le Conseil. Ont ainsi été évoqués : le fonctionnement du Comité Syndical (l’instance qui dirige le SI), les missions du SI (en particulier la question de la programmation de spectacles), l’information au public sur les activités proposées, le nombre de créneaux pour les installations sportives, la concertation avec les représentants des associations sportives, le contrat d’objectif avec la MLC Centre Socio-culturel et l’évolution des moyens financiers de cette structure.

Intervention de Bruno Cottalorda

  1. Le premier point de notre intervention concernera les réunions du Comité Syndical. Il est extrêmement compliqué de savoir quand elles auront lieu, et je ne suis pas sûr qu’elles soient annoncées sur le site du SI (ou alors très tardivement). Lorsque j’ai voulu me renseigner sur la date du prochain comité syndical, on m’a répondu qu’il venait d’avoir lieu la semaine précédente et qu’on ne savait pas quand aurait lieu le suivant. De plus, même si les CR de comité sont mis sur le site du SI, il n’est pas évident de les trouver. Nous vous demandons donc d’annoncer clairement et suffisamment à l’avance les comités syndicaux sur le site du SI, et de rendre plus les CR plus accessibles sur ce même site.
  2. Au niveau de ses compétences et de ses missions, il est noté que le SI doit développer une programmation de spectacles. Nous avons noté un manque flagrant de coordination entre les différents acteurs culturels de notre territoire. Nous avons noté à plusieurs reprises une collusion d’évènements ou spectacles le même week-end voir le même soir, par le SI, la MLC et la mairie. Cela est regrettable et un peu de communication entre les différents acteurs serait appréciable. Cependant, nous avons entendu que les activités de programmation de spectacle par le SI sera terminé dès l’année prochaine, est-ce que vous nous le confirmez? Si c’est le cas, la mission intitulée Développer une programmation de spectacles et évènementielle à destination du tout public et des scolaires, diversifiée et de qualité, à même d’intéresser un large public, et tout particulièrement les habitants les plus éloignés de la culture.” devient caduque. Et il ne faudrait pas par exemple que le SI se décharge de cette mission sur la MLC sans lui donner les moyens de la mener à bien.
  3. Une autre des missions du SI est de “Favoriser la sensibilisation et la formation artistique au travers de ses écoles artistiques.”. Nous estimons que des améliorations pourraient être faites dans ce domaine, notamment dans le déroulement des spectacles de l’école de danse et des expositions de l’école de dessin. Mais surtout, nous avions proposé au cours d’un comité syndical, que soit fait la publicité de ces écoles via la distribution de flyers dans les cahiers des écoliers de Cesson et Vert Saint Denis. Mme Belpois nous avait répondu que l’heure n’était plus à ce mode de communication. Nous ne comprenons pas dans ce cas, pourquoi la commune de Cesson ou même le SI le fasse ensuite pour d’autres évènements. Certaines communications sont faites par ce biais et ce ne serait pas possible pour les écoles artistiques ! Ce mode de communication, malgré ses inconvénients, reste le plus efficace, nous vous demandons donc d’intervenir, à vous M. Chaplet ou à M. Heestermans, président du SI, pour que cette promotion dans nos écoles puisse se faire en juin 2022, et que, comme les années précédentes, il puisse y avoir des pré-inscriptions avant les vacances d’été.
  4. Le nombre de créneaux pour l’utilisation des équipements sportifs semble poser problème et être insuffisant. Au regard de la vitalité et du nombre d’associations actives sur notre territoire et de la demande des scolaires (écoles et collèges), que comptez-vous faire pour que chacun puisse avoir un accès suffisant et dans de bonnes conditions au regard de ses besoins aux infrastructures ? D’autant plus que le nouveau système de badges et le manque de gardiens semblent poser problème.
  5. Auparavant, une réunion avait lieu chaque année, regroupant l’ensemble des associations sportives. Elles sont remplacées aujourd’hui par des entretiens individuels. Nous vous demandons de reprendre ces réunions qui permettent aux dirigeants des différentes associations de se rencontrer et d’échanger, tout en permettant bien sûr aux dirigeants qui le souhaitent d’être ensuite reçus individuellement.
  6. Nous nous posons également des questions quand au contrat d’objectif présenté à la MLC par le SI. Si nous sommes favorables à l’utilisation de ces contrats avec l’ensemble des associations, nous sommes inquiets des relations entre le SI et la MLC. Une première grille d’objectifs a été présentée à la MLC qui permettait d’aboutir à des niveaux de subvention différents selon le score atteint, mais avec au maximum le niveau de subvention accordé en 2018. Une seconde proposition a été faite, mais toujours avec le même montant, et sans certitude de l’obtenir. La MLC évolue, le centre social prend de l’ampleur, et avec l’inflation les dépenses de la MLC augmentent forcément. Un contrat d’objectif proposant un financement identique à 2018, avec des missions supplémentaires qui impliqueraient forcément de nouvelles dépenses, n’est pas tenable. Il mettrait le fonctionnement de la MLC en grande difficulté. Nous espérons que ce contrat d’objectif sera revu et sera basé sur des attentes réalistes qui ne risqueraient pas de mettre en difficulté les activités de la MLC. Nous estimons également que c’est aux communes de trancher. Les élus doivent être présents lors de ces réunions pour arbitrer. Le SI est l’intermédiaire mais ne doit pas être le décideur.

Intervention de Lydia Labertrandie (ressources humaines au sein du SI et sur l’affectation des sommes non dépensées pendant la crise du Covid).

Nous nous posons des questions sur l’organisation des ressources humaines au sein du SI. Sur le rapport présenté, nous avons compté 14 personnels sur le terrain pour 8 administratifs. Ce nombre évolue, et il nous semble qu’aujourd’hui, il n’y a plus que 12 agents sur le terrain pour 9 agents administratifs.
Le nombre de gardiens par exemple diminue et occasionne des soucis. L’hygiène dans certaines installations laisse à désirer (vestiaires, sanitaires), la dégradation du matériel et des installations semble s’accélérer. Les gardiens étaient des garants du bon fonctionnement des installations.
Normalement, avec la fusion du SIS et du SIC, le SI devait entre autres permettre mutualisation et simplification. Or l’évolution de la proportion entre administratifs et agents sur le terrain nous semble peu efficient. Avant la fusion du SIS et du SIC, il nous semble que le nombre de personnels administratifs était proportionnellement moins élevé. Nous aimerions connaître l’évolution de cette proportion et la comparer avec les chiffres des dernières années du SIS/SIC. Et nous souhaitons connaître votre réponse à ces problèmes. Pensez-vous qu’une augmentation du nombre d’agents administratifs par rapport au nombre d’agents sur le terrain soit gage d’efficacité ?

De plus, nous aimerions que le prochain rapport d’activité du SI comporte un volet incluant le Rapport Social Unique.

D’autre part, nous souhaitons faire des remarques sur l’analyse budgétaire. Nous constatons une différence importante dans les dépenses de fonctionnement, beaucoup moins importantes que prévu. Une partie est due à un virement non fait à la section investissement, mais comment expliquez-vous le reste de cette différence (plus de 200 000 euros) ? Comme en plus les recettes sont supérieures aux prévisions, le SI dégage un bénéfice important au niveau du fonctionnement, comment est utilisée cette marge ? La section investissement a été fortement impactée par le virement de 448 000 euros qui n’a pas été effectué. Pourquoi ce virement n’a pas été fait alors que le résultat annuel est excédentaire et quel en a été l’impact sur les projets d’investissement ?

Réponse de M. Heestermans

Les comptes-rendus du Conseil Syndical sont affichés, la convocation est envoyée une semaine avant. La programmation pour 2023 est supprimée en raison d’un problème financier. Il n’y a aucun intérêt à faire la promotion des cours de danse car s’il y avait plus de demandes, on devrait refuser des inscrits. Nous avons perdu trois gardiens en raison de problèmes divers (santé, accident, menaces) et il est difficile de recruter, d’où le choix d’avoir recours à des contractuels.

La réponse sur les finances sera apportée ultérieurement.

Nos remarques

Une seule réponse donc, et aucun échange. L’argument sur le cours de danse est pour le moins désinvolte. Nous maintenons que les citoyens pourraient être mieux informés des activités du S.I.

Plusieurs questions sont restées sans réponses : le manque de créneaux, notre demande d’une réunion avec les représentants des installations sportives, l’évolution du ratio entre administratifs et agents de terrain au sein du SI, notre demande d’un rapport social unique (document permettant de faire le point sur la gestion des ressources humaines).

Et surtout, il n’y a eu aucune réponse sur la MLC. Deux jours plus tard, le SI et les mairies de Cesson et de Vert-Saint-Denis étaient d’ailleurs absents d’une réunion de pilotage du projet de centre socio-culturel, à laquelle étaient présents la direction de la MLC et les représentants de la CAF.
Dérogation au repos dominical

Lydia Labertrandie précise : « Nous voterons NON car comme les années précédentes nous restons opposés au travail dominical, qui à notre avis constitue une entrave à la vie familiale. »

Demandes de subventions dans le cadre du contrat d’aménagement régional :

Lydia Labertrandie demande des précisions sur 3 opérations concernant ces demandes de subventions :

  • Aménagement d’aires de jeux : Dans quel quartier ?

Réponse de M. le Maire : Plaine du Moulin à Vent et Centre Bourg.

  • Aménagement voierie rue du gros caillou : Quel aménagement ?

Réponse : réfection de la voierie au niveau de la Ferme Benoit.

  • Construction local service du bâtiment au CTM : Qu’est ce qui est prévu concernant la mitoyenneté avec les voisins ?

Réponse : un bâtiment technique sera construit, et un mur est prévu en limite de propriété avec les voisins.

3) Développement durable

Charlyne Peculier introduit ce point, qui débouche sur le tirage au sort désignant les représentants des différents quartiers au comité de développement durable (liste des habitants)

Christophe Bosquillon déplore le manque de certains représentants, faute de volontaires, pour Cesson la Forêt, la Plaine du Moulin à Vent et Montbréau ? Comment récupérer du monde sur ces quartiers ?

Réponse : Il y aura du démarchage auprès des habitants pour susciter de nouvelles vocations.

4/ Finances

Le point le plus important pour cette partie du Conseil est la hausse de 8% de l’ensemble des tarifs des services rendus aux habitants. Nous menons en particulier la discussion sur la hausse appliquée aux tarifs scolaires et extra et périscolaires (cantine, garderie, centre de loisirs, études).

Aux yeux de M. Chaplet, cette hausse est justifiée par la hausse du tarif des prestations d’Elior, la hausse du prix de l’énergie et des dépenses de personnels.

Nous votons contre toutes ces augmentations, supérieures à l’inflation et plus encore à l’évolution des salaires. C’est un choix politique inacceptable, qui risque de dissuader les familles d’avoir recours aux services offerts par la commune.

Intervention de Bruno Cottalorda

3,5% de hausse l’année dernière, vous nous expliquiez que c’était à cause de l’inflation. 8% de hausse cette année, vous nous expliquez que c’est à cause de l’augmentation des prix des repas alors que l’inflation est plus basse. Bref, vous prenez à chaque fois le chiffre qui vous intéresse le plus, au détriment des familles. Entre une augmentation de 3,5% pour les salaires et 8% pour le tarif du prestataire, vous arrivez à calculer une moyenne de 8% ?

Et vous voulez nous faire croire que vous prenez en compte les difficultés des familles !!! 10 euros de plus par mois pour une famille avec 3 enfants qui serait au tarif plancher, c’est à dire déjà en grande précarité ! Et rien que pour la cantine ! Pour des repas, selon le retour de très nombreux parents d’élèves, dont la qualité laisse de plus en plus à désirer.
Est-ce que vous vous rendez compte que ce sont des familles que vous allez pousser à renoncer à la restauration scolaire pour leurs enfants ?

Votre augmentation représente entre 8 et 9 euros de plus par jour pour le centre de loisirs pour une famille cessonnaise, toujours avec 3 enfants qui serait au tarif le plus élevé. 11,5% d’augmentation sur 2 ans, et vous nous dites que vous ne voulez pas accroitre les difficultés rencontrées par les usagers. D’ailleurs, vous appliquez la hausse de 8% des tarifs non seulement aux repas mais aussi aux autres services (accueils du matin et du soir, études, centre de loisirs ! Où est la logique ?
C’est en réalité un transfert de charges direct en direction des familles, sans aucune prise en compte des difficultés sociales des habitants et qui démontre le faible intérêt de votre politique pour cette question.

Réponse d’Olivier Chaplet : Nous ne reportons par tous les coûts. La commune prend une grande partie à sa charge. Le reste est repris en charge par la fiscalité. Tous les habitants ne sont pas concernés par ces services, nous demandons donc un effort supplémentaire aux familles. Le CCAS est là pour aider les familles en difficulté.

Intervention de Christophe Bosquillon

C’est bien sur ce point que nous nous distinguons de vous. Il n’y a pas d’argent magique et il y a en effet un vrai problème budgétaire. Vous proposez d’en faire porter la charge aux usagers. Nous pensons qu’il aurait fallu envisager une hausse plus modérée des tarifs, à l’image de ce que font bien d’autres communes, et donc de faire plus porter l’effort sur la fiscalité.

Ces choix budgétaires sont des choix politiques, et nous n’avons pas la même vision que vous. Rappelons que la hausse des dépenses de personnel liées à la hausse du point d’indice (3,5%) aurait dû être compensée par l’Etat, si la proposition des députés de la NUPES avait été acceptée. Ce sont vos amis macronistes qui ont imposé des conditions restrictives, qui font que notre commune a été exclue du dispositif de compensation.
Les habitants de Cesson subissent donc les conséquences de vos choix politiques.

5/ Urbanisme

Nous nous prononçons contre la cession d’une parcelle communale destinée à la réalisation du projet immobilier du Poirier Saint.

Intervention de Christophe Bosquillon

La cession du terrain du Poirier Saint renvoie à la question de l’aménagement du centre-bourg. Ce terrain accueillait des activités associatives et municipales. Or, il est cédé ce soir à un promoteur dans le cadre d’un projet uniquement résidentiel.

Cela ne correspond donc pas à notre vision de la rénovation du centre-ville et à la nécessité de disposer de réserves foncières pour développer des activités municipales et associatives. Si demain la commune souhaite construire un nouveau bâtiment communal, elle n’aura plus de terrain disponible en centre-ville.
Par ailleurs, ce projet n’est pas celui que nous aurions choisi. Lors de l’étude des dossiers des promoteurs, notre préférence allait à un autre projet qui proposait davantage d’espaces collectifs.

Certes, il y a eu une série d’évolutions positives en commission (programme d’habitat partagé en résidence sénior par exemple).

Néanmoins, en l’état, nous votons contre car des doutes et des inquiétudes demeurent :

  • Des doutes et des inquiétudes sur la réalisation des parkings souterrains sur 2 niveaux de sous-sol : la présence d’une nappe phréatique rendra-t-elle le projet techniquement possible ? Quel sera l’impact sur la nappe phréatique en cas de cuvelage? Dans le précédent projet, abandonné, cette question avait fait fuir le promoteur…
  • La résidence sera fermée ce qui ne semble pas compatible avec la promesse d’un accès à la liaison douce. Comment réagiront les habitants s’ils constatent que leur portail est ouvert pour laisser passer les piétons ? le passage sera-t-il fermé la nuit ? Il y a fort à parier que rapidement les habitants demanderont la fermeture permanente du portail…Nous préférons donc des copropriétés ouvertes et traversantes comme Grand Village ou Nouveau Village.
  • Le nombre de places de stationnement interroge : 1 place seulement par logements social (25 places en tout donc) et 3 places visiteurs, cela semble peu, même si ce sont les gabarits minimaux posés par le SDRIF et la loi. Il va y avoir un risque de report de stationnement sur les voieries environnantes. Nous rappelons aussi à cette occasion la nécessité d’une refonte du plan de circulation en raison de la densification du centre-ville.

Réponse de M. Belhomme
Le projet a été adopté en commission. Le nombre de places de parking est conforme aux dispositions légales. Le portail de la voie de circulation douce restera ouvert. Il n’y aura pas de problème d’infiltration car les places de parking sont positionnées loin du ru, contrairement au premier projet.

Nos remarques

Nous avons souligné la qualité du travail en commission. Il n’en demeure pas moins que nous désapprouvons la façon dont est globalement géré l’urbanisation de notre commune. Rappelons que les impasses actuelles sont l’héritage d’erreurs accumulées par la droite municipale depuis de nombreuses années, que ce soit par l’équipe actuelle ou par celle de M. Didion, à laquelle participaient déjà MM. Belhomme et Chaplet.

Nous n’avons pas de réponse à notre demande d’un nouveau plan de déplacement.

Et surtout, nous dénonçons l’évolution globale de notre ville, où les nouveaux projets immobiliers sont systématiquement faits sous la forme d’espaces privatisés, entourés de barrières. Il est fort à parier que dans peu de temps, l’accès à la voie de circulation douce sera contesté par les habitants de ce nouveau quartier.
Nous demandons instamment la fin de ces projets d’habitat fermé. Pour en revenir à une conception normale de la ville avec des quartiers ouverts, comme le sont par exemple ceux de Nouveau et de Grand Village.

 

6/ Education

Nous nous prononçons contre le projet de suppression de la sectorisation des écoles. Notre critique porte à la fois sur le mode de prise de décision concernant cette question, et l’opportunité du choix d’abandonner la politique de sectorisation (carte scolaire déterminant pour chaque quartier l’école attribuée aux familles). Nous présentons une nouvelle fois une proposition alternative, tout en déplorant que la majorité municipale n’ait même pas pris la peine d’en discuter la pertinence

Intervention de Bruno Cottalorda

Ce sujet est important et délicat. C’est pour cette raison que dès le début de ce mandat, que ce soit lors du premier conseil municipal puis lors de la première réunion de la commission éducation, nous avons demandé que les élus siégeant au sein de cette commission travaillent ensemble sur cette problématique, en y associant bien sûrs les parents d’élèves et les enseignants. Comme trop souvent, nous n’avons jamais eu de réponse. Pire, nous avons été exclu de la réflexion et vous nous avez interdit d’assister à une réunion de présentation avec les directrices et directeurs d’école ainsi qu’à une seconde avec les représentants de parents d’élèves. Bien sûr, si la méthode laisse à désirer, c’est que le projet est vraisemblablement inapproprié.

Votre seul angle d’approche de cette question est une gestion strictement comptable : Comment faire tenir le maximum d’enfants dans un nombre de salles limitées. Vous avez donc compté le nombre de salles disponibles, évalué le nombre d’élèves à venir et avez joué à Tetris en essayant de remplir tous les espaces vides. Ce que nous montre ce schéma que vous avez fait où l’on voit très bien que des enfants d’une même rue, voir d’un même immeuble, pourront se retrouver au hasard dans l’un des 5 groupes scolaires de la commune !!!

Dès que nous en avons eu connaissance, ce projet a suscité notre inquiétude :

La certitude que dans certains quartiers, notamment dans la future ZAC du centre, des enfants qui seraient voisins seraient tous dans des écoles différentes. L’école est un lieu important pour créer du lien social entre habitants d’un même quartier, non seulement pour les enfants mais également pour les parents. L’aide et la coopération (absence, travail de groupe, dépannage entre voisins à la sortie de l’école, …) entre les enfants d’une même classe deviendrait beaucoup plus compliquée.

Des enfants ayant fait toute leur scolarité en maternelle et élémentaire seraient séparés à l’entrée au collège. Et contrairement à ce que vous avez pu dire, les parents ne pourront pas être en capacité de choisir puisque pour les collèges, la sectorisation est toujours d’actualité.

Cela risque d’entraîner un phénomène d’évitement de certaines écoles de la part des familles. Il pourrait être difficile pour les agents d’expliquer aux familles que leur enfant doit aller dans telle école si elles savent qu’il n’y a plus de sectorisation. Et quand on connait l’opacité de l’attribution des dérogations scolaires, cela ne va pas arranger les choses.

Quand un enfant peut aller à l’école à pied, est-ce vous qui allez expliquer à la famille qu’elle doit aller dans l’école située à l’autre bout de la ville en voiture ? Outre le fait que c’est loin d’être écologique, cela va obligatoirement entrainer des problèmes d’organisation (pas de véhicule, enfants sortant à des horaires différents en cas d’APC par exemple, …)

Nous anticipons malheureusement de gros problèmes lors des inscriptions avec des arrivées ou des absences d’élèves attendus qui risquent de déstabiliser l’organisation des écoles. Vous tentez de nous rassurer en écrivant que l’affectation des élèves sera faite en fonction de l’organisation pédagogique de l’école, mais déjà les élus ne sont pas capables de dire en conseil d’école quelle proportion d’élèves arrivera l’année prochaine alors que se jouent déjà les ouvertures et fermetures de classe pour septembre 2023.

Enfin, malgré ce que vous prétendez, cette décision risque de fortement limiter le nombre d’ouverture de classes sur notre commune et d’entraîner des classes toujours plus chargées. Si c’est bien la municipalité qui inscrit les enfants, c’est toujours l’inspection académique qui décide des ouvertures, et sans sectorisation, il lui sera facile de vous répondre qu’elle n’ouvrira pas de classe supplémentaire; que si vous ne voulez pas de classes surchargées, vous n’avez qu’à inscrire les enfants dans une autre école. Bref, elle fera en sorte de laisser le plus possible les écoles juste en dessous du seuil d’ouverture, avec donc des classes plus chargées.

De notre côté, nous ne considérons pas que les enfants sont des chiffres dans un tableau. Nous ne pensons pas que le premier arrivé doit être le premier servi, et que l’on se retrouvera à l’autre bout de la commune une fois que la capacité d’accueil maximale sera atteinte.

Si la dimension financière ne doit pas être exclue, voilà ce qui a servi de base à notre réflexion :

    • Quelle taille de groupe scolaire est la meilleure pour que les enfants se sentent bien ?
    • Comment faire pour que les enfants d’une même rue (voir d’un même immeuble) soient dans la même école ?
    • Comment s’assurer que des enfants ayant faits leur scolarité dans la même classe, soient ensuite dans le même collège ?
    • Comment faire pour limiter les déplacements en voiture et simplifier la vie des familles par rapport aux trajets domicile-école ?

Fort de cette réflexion, nous avons fait en commission jeunesse-éducation la proposition suivante : déterminer des zones de sectorisation qui dépendraient à chaque fois de deux groupes scolaires tout en favorisant les demandes de dérogations vers les groupes scolaires avec plus de place.

Ce n’est pas la première fois que vous commettez une erreur en refusant d’écouter l’opposition, je pense par exemple à la fusion de Paul Emile Victor, il est temps de revoir votre projet et d’engager une réflexion avec l’ensemble de la communauté éducative autour de cette proposition.

Réponse de M. Chaplet : Vous noircissez la situation. L’affectation prioritaire sera la plus proche du domicile. Il y a différents discours sur la taille optimale des équipements scolaires.

Question du public

Intervention d’un habitant du quartier de la Plaine du Moulin à Vent :

Merci pour la décision de construire une aire de jeu, un équipement qui était très attendu par les habitants. Par contre, la décision d’augmenter de 8 % tous les tarifs pose un vrai problème. 8 % c’est plus que l’inflation, c’est beaucoup pour certaines familles. L’argument qui consiste à dire que tous les habitants ne sont pas concernés par ces services n’est pas juste. Tout le monde est concerné ou a été concerné par l’école, on aurait pu dire que l’éducation est une priorité, et faire le choix de faire une augmentation moins forte.