5 rue de Dammarie - Cesson 77240
nouveaudepartpourcesson@gmail.com

Communiqué n°22: Conseil Municipal du 08 février 2023

Des élus à votre écoute et qui vous informent

Created with Sketch.
21 mars 2023

Communiqué n°22: Conseil Municipal du 08 février 2023

L’essentiel de ce conseil a été consacré au débat d’orientation budgétaire, qui permet de fixer les grandes orientations pour la construction du budget 2023.

1/ Débat d’orientation budgétaire

 Rapport d’Orientation budgétaire

M. Duval commence à donner lecture de son rapport. Le document projeté, une nouvelle fois, ne correspond pas au document qui a été communiqué aux conseillers, ce qui rend le travail du Conseil particulièrement difficile.

Suite à la remarque faite par Xaviera Marchetti, M. Chaplet répond que cette présentation permet une meilleure compréhension.

Remarque : cette réponse est particulièrement discutable. Les graphiques ne sont pas dans le même ordre, certains graphiques sont différents, difficile dans ces conditions d’exercer le travail de contrôle pour lequel nous avons été élus.

Les grandes lignes du rapport

Ce rapport comporte une partie sur le bilan de 2022 et une partie sur l’année 2023. Il rappelle les principales orientations de la politique budgétaire de la municipalité : maintien de l’investissement, augmentation de la taxe foncière, « ajustement » des tarifs, virement de la section fonctionnement vers la section investissement, non recours à l’emprunt en raison de la hausse des taux et de la situation de la commune.

Remarque: cette "situation" serait due au « grand emprunt » qui avait été contracté dans le passé; notons au passage que M. Chaplet est maire depuis 13 ans, et qu’il était avant 2008 adjoint au maire dans l’équipe de M. Didion.

 M. Duval note que les familles ont moins recours à la cantine et au périscolaire, ce qu’il explique par les nouvelles habitudes prises pendant l’épidémie de la Covid. Le produit des taxes par habitant passe de 690€ (2022) à 820 € (2023), ce qui est moins qu’à Lieusaint. Nous sommes défavorisés car nous avons moins de recettes liées à l’activité économique (Lieusaint profite des revenus générés par le Carré Sénart). Nos finances sont affectées par la baisse continue des dotations versées par l’Etat. Les dépenses de fonctionnement ont été gelées depuis septembre.

Sur les investissements réalisés, 2 millions ont été empruntés, et 5 résultent de subventions. Les principales dépenses d’investissement : remboursement des emprunts (capital), crèche, Centre Technique Municipal, poste de police municipal.

Bruno Cottalorda demande quels sont les travaux qui sont prévus pour les écoles. Il note l’importance des sommes allouées à la « vidéoprotection » (c’est-à-dire la vidéosurveillance).

M. Chaplet répond que ces sommes ne seront peut-être pas entièrement dépensées. Les dépenses pour les écoles sont en particulier des travaux sur les huisseries.

2) Discussion

La discussion se résume pour l’essentiel aux interventions des élus NDPC, aucun élu de la majorité n’ayant souhaité prendre la parole.

Christophe Bosquillon remercie les services pour le travail accompli. Il demande que les normes de présentation du rapport d’orientation budgétaire soient modifiées dans l’avenir. Il est essentiel, pour le bon fonctionnement de la démocratie, que les conseillers aient une compréhension claire de ce sur quoi ils vont voter, ce qui n’est sans doute pas le cas au vu de la présentation qui vient d’être faite. L’essentiel de son intervention porte sur le contexte politique de ce débat d’orientation budgétaire : la situation de notre commune s’explique par une série de décisions prises au niveau national, qui ont abouti à une dégradation dramatique des finances locales, en particulier la baisse des dotations aux communes et la libéralisation du marché de l’énergie.

Intervention de Christophe Bosquillon

Je voudrais revenir en quelques mots sur les éléments de contexte exposés dans le rapport introductif. Ces questions sont importantes car elles fixent le cadre politique dans lesquelles doivent s’opérer nos choix budgétaires.

Vous avez souligné à juste titre la situation financière très tendue dans laquelle se trouve notre commune. Cette situation s’explique par une série de choix politiques qui ont été faits sur le plan national par les majorités qui se sont succédées au pouvoir, en particulier sous les présidences Sarkozy, Hollande et Macron.

La première raison de la dégradation de notre situation financière, c’est le choix qui a été fait de reporter sur les communes une partie des déficits publics, en particulier en réduisant fortement la Dotation Générale de Fonctionnement, mais aussi plus récemment en faisant porter sur les communes une grande partie de la charge de la hausse du point d’indice des fonctionnaires.

La situation est devenue particulièrement grave cette année en raison de la hausse des prix de l’énergie. Cette hausse est en grande partie spéculative. Elle s’explique par la libéralisation du marché de l’énergie, qui permet aux opérateurs privés de réaliser des profits disproportionnés au détriment des usagers (les particuliers, les petits commerçants, et les communes).

Nous sommes donc en grande partie bloqués, ce débat budgétaire s’inscrit dans un cadre contraint. Les citoyens de Cesson doivent savoir que cette situation s’explique par des choix politiques que nous combattons, et que c’est par une alternance politique nationale que nous pourrons trouver les vraies solutions aux problèmes locaux auxquels nous sommes confrontés.

En l’attente, nous sommes obligés de gérer la pénurie. Et nous n’avons sans doute plus les moyens de faire les investissements qui seraient nécessaires, dont nous avions défendu la pertinence lors des élections municipales, et qui sont maintenant listés dans le plan de sobriété énergétique présenté cet automne par le gouvernement.

Au delà de ce problème national, sur lequel vous portez des responsabilités en raison des choix politiques que vous avez publiquement portés, il y a aussi des problèmes strictement locaux, qui ont aussi leur importance, et sur lesquels mes collègues reviendront.

En l’absence de réponse de M. Duval ou de M. Chaplet, Bruno Cottalorda prend ensuite la parole, pour exprimer le point de vue du groupe NDPC sur la partie bilan du rapport d’orientation budgétaire. Il conteste l’analyse faite par M. Duval des raisons de la baisse de recours à la cantine et à l’accueil péri-scolaire par les familles. Il réitère la demande d’une information précise sur la répartition des économies budgétaires de l’automne entre les différents services. Il demande enfin des éclaircissements sur le tarif facturé à la commune pour les dépenses d’électricité.

Intervention de Bruno Cottalorda

J’interviendrai tout d’abord sur les équilibres financiers en 2022 de ce Rapport d’Orientation budgétaire, notamment en ce qui concerne les recettes de fonctionnement.
Vous nous dites que les produits des services n’ont pas retrouvé les niveaux d’avant la crise sanitaire. Ce serait soi-disant parce que la crise sanitaire a changé les habitudes. Ce n’est pas notre analyse. Les augmentations importantes et répétées des tarifs chaque année ont exclu de nombreuses familles de la cantine, ou du centre de loisirs. Dans un contexte social difficile pour tous, ce choix politique a des conséquences extrêmement néfastes pour l’ensemble de la population. Cela vous permet effectivement de faire des économies car cela engendre moins de dépenses. Mais si votre but est de chasser des familles des services auxquelles elles devraient prétendre pour faire des économies, c’est un mauvais calcul.

Concernant les dépenses de fonctionnement, la faible augmentation des charges à caractère général est due au blocage des dépenses cet été. Or, vous ne nous avez toujours pas communiqué les efforts qu’ont fourni les différents services lorsque vous avez gelé toutes les dépenses en milieu d’année. Nous vous avions déjà posé la question le 7 décembre, puis le 1er février. Quels sont les services qui ont contribué aux économies réalisées cette année, et dans quelles proportions pour chacun ? Vous nous avez juste répondu que les services techniques et les espaces verts avaient fourni de gros efforts. Cette réponse est insuffisante.
Nous sommes bien d’accord : pour pouvoir nous prononcer sur les équilibres financiers de la commune en 2022, nous devrions avoir tous les éléments en main.

D’ailleurs, nous n’avons malheureusement toujours pas reçu le compte rendu de la commission finances préparant ce conseil municipal. Cela ne permet pas un travail complet sur ce Rapport d’Orientation Budgétaire et c’est regrettable. En ce qui concerne les dépenses énergétiques à venir, vous nous avez dit que Cesson devrait pouvoir bénéficier du filet de sécurité concernant la hausse des dépenses, mais à hauteur de 10 ou 15%.
De mémoire, vous nous avez parlé d’un tarif plafonné sur la fourniture d’électricité. Or le prestataire n’en a pour l’heure pas tenu compte. Pourriez vous nous rappeler les deux tarifs et nous dire lequel vous avez retenu pour vos prévisions ?

Xaviera Marchetti prend ensuite la parole, pour exprimer notre point de vue sur les orientations budgétaires pour l’année 2023. Cette situation est rendue encore plus difficile en raison de la mauvaise politique budgétaire qui a été menée depuis 13 ans. Une partie de ces investissements qui auraient dû être faits n’ont pu être réalisés car la priorité a été donnée au désendettement, ce qui était absurde dans un contexte de faibles taux d’intérêts. La ville est donc contrainte de procéder actuellement à une amputation du budget de fonctionnement afin de financer une partie des investissements. Le bilan de cette politique, c’est l’augmentation des tarifs municipaux et la réduction des services rendus aux habitants. Tout cela se fait avec un grand manque de transparence, comme en témoigne le refus d’informer le Conseil sur les choix qui sont faits dans la réduction des dépenses entre les différents services.

Intervention de Xaviera Marchetti

Votre politique budgétaire soi-disant exemplaire nous conduit dans le mur. Sans nier la difficulté du contexte actuel, les choix que vous faites depuis maintenant 13 ans pèsent aujourd’hui lourdement. Les investissements qui n’ont pas été faits hier et qui auraient permis d’anticiper l’arrivée de nouvelles populations sont encore plus compliqués à réaliser aujourd’hui. D’ailleurs, votre situation budgétaire est tellement mauvaise que vous nous avez  dit vous même que les banques refuseraient de vous prêter de l’argent en 2023 !

Vous êtes du coup contraint de prévoir un virement important du fonctionnement à l’investissement. Pour palier à cette mauvaise gestion, la commune choisit donc de pénaliser les familles en augmentant très fortement ses tarifs. Et cela n’impacte pas que les familles modestes mais également les familles à revenu moyen qui écopent d’une double peine : hausse de la taxe foncière + envolée des prix des services.

Vous parlez d’ajustement des tarifs, vous avez une définition assez surprenante du mot ajustement. Vous devriez plutôt dire « trop forte augmentation ». Vous parlez ensuite d’un changement de comportement des usagers dû à la crise sanitaire pour expliquer la baisse de fréquentation. Nous estimons que c’est votre politique tarifaire qui est la principale raison de cette baisse.
Nous avons bien noté que la baisse des produits de services a comme corollaire une baisse des coûts, et finalement, une économie pour la commune. Les augmentations massives et régulières de ces dernières années privent un nombre croissant de famille d’accès à de nombreux services. Il y a de moins en moins d’usagers et qui payent de plus en plus. C’est inadmissible.

Un débat d’orientation budgétaire devrait permettre d’expliquer les choix faits par la municipalité et d’établir clairement, avec des données chiffrées, ses priorités. Or vous refusez de nous donner les économies que vous allez demander à chaque service. Et si vous ne le savez pas encore, comme vous nous l’avez affirmé, c’est extrêmement inquiétant. Naviguer à vue dans une période aussi difficile n’est pas pour nous un gage de bonne gestion.

Pour terminer, je vous repose les questions auxquelles vous n’avez pas su nous répondre en commission. J’espère que ce ne sera pas le cas ce soir.

  • Vous prévoyez 5 agents en moins en 2023, qui correspondraient à 3 ETP. Quels services vont être impactés ?
  • Nous notons une augmentation significative des frais de formation. Nous aimerions savoir quels sont les services les plus concernés, et pour quels types de formation ?
  • Vous prévoyez une hausse des frais de personnels de 205 000 euros pour l’année 2023. Avez-vous pris en compte le retour des personnels qui étaient en autorisation spéciale d’absence en raison de la Covid. Cela devrait générer des économies, les avez-vous comptabilisées ?

Réponse de M. Chaplet

Les élus NDPC ne fournissent pas d’exemples précis sur les soi-disant retards d’investissement. Sur la Plaine du Moulin à Vent, le manque d’aménagements est lié aux choix des aménageurs. La ville de Cesson a eu peu de liberté de manœuvre en raison du « grand emprunt » qui avait était contracté par l’équipe de Jean-Marc Brulé, qui a grevé durablement les finances. Le budget de formation concerne en particulier les agents des écoles et les délégués du personnel au Comité Social Territorial (CST). La baisse de nombre des agents : elle est conjoncturelle et relève surtout des difficultés de recrutement pour certains postes spécifiques (urbanisme, assistantes maternelles).

Réponse de M. Duval

Il est difficile de dire quelles économies ont été faites dans chaque service. On a fait ce qui était possible.

M. Chaplet :

Pour l’année 2023, on repart sur les bases du budget prévisionnel de 2022. Il n’y a pas de services qui fait plus d’efforts que les autres.

Julien Favre :

Nous ne sommes pas d’accord avec cette intervention. Il est possible de déterminer le ratio des efforts accomplis dans chaque secteur.

Bruno Cottalorda délivre ensuite notre explication de vote sur le rapport. Notre vote contre s’explique par le manque de transparence et par le constat que les choix actuels, défavorables aux habitants, sont le résultat d’une mauvaise gestion financière depuis 12 ans.

Intervention de Bruno Cottalorda

Je reprends votre préambule, « L’article L2312-1 du code général des collectivités territoriales impose au maire de présenter au conseil municipal un rapport sur les orientations budgétaires et les engagements pluriannuels envisagés ». Or, et nous vous l’avons fait remarquer à plusieurs reprises, il nous manque de nombreux éléments pour nous permettre bien appréhender vos orientations et vos priorités. Rien que cet élément fait qu’il nous est impossible de voter POUR.

Concernant votre bilan, l’épargne de gestion et l’épargne brute n’ont jamais été aussi basse. Vous aviez qualifié l’épargne nette en 2021, à -17 000, de préoccupante. Elle passe à -320 000 en 2022 !!! Cet indicateur, témoin d’après vous de la bonne santé financière de la commune, a été une seule fois positif au cours des 5 dernières années !!! Avec une épargne nette aussi catastrophique, vous nous avez annoncé que les banques refuseront de prêter de l’argent à la commune en 2023 alors que de nouveaux habitants continuent à arriver et que vous ne pourrez donc pas entreprendre tous les investissements nécessaires pour les accueillir dignement. Votre action, depuis 13 ans, en est la cause principale.

Nous estimons que votre tableau présentant votre plan pluri-annuel d’investissement est erroné et manque de sincérité.

Vous ne pouvez pas sur le même exercice, augmenter à la fois de manière si brusque la taxe foncière et les tarifs municipaux. Les familles les plus précaires seront encore plus fragilisés, les autres écopent d’une double peine. La dimension sociale est totalement absente de votre politique.

Les investissements pour l’urgence écologique sont relégués à de très hypothétiques actions en 2025.

Même s’il nous manque des éléments importants pour mesurer plus finement vos priorités, il apparait que nous n’aurions pas faits les mêmes choix que vous. Nous sommes donc contraints de voter CONTRE.

Réponse de M. Chaplet : Quels sont les investissements en équipement qui n’ont pas été faits ? Vous n’êtes pas en position de critiquer ma gestion, au vu de la mauvaise gestion de J.M. Brulé. Quelles sont les autres priorités que vous auriez adoptées ?

Résultat du vote : 5 contre

Nos remarques sur ce débat

Il y a un manque de transparence, qui tient au choix de présentation du débat, et au refus réitéré d’exposer clairement aux habitants la réalité de la situation budgétaire et les choix de coupe budgétaire. 13 ans après son retour aux responsabilités, M. Chaplet continue à se défausser de ses responsabilités, en faisant croire que les difficultés actuelles seraient dues à la gestion de l’équipe de JM Brulé (2008-2010). M. Duval met régulièrement en cause un mythique « grand emprunt » qui aurait durablement semé le malheur sur notre commune. Il nous apparait nécessaire de rétablir la vérité des faits.

1) Sur les origines de situation actuelle

Comme nous l’avions indiqué lors de la dernière campagne municipale, les équipes Didion (en place jusqu’en 2008) puis Chaplet (en place depuis 2010) n’ont pas réalisé quand c’était nécessaire les investissements requis par une commune de notre taille et au vu des perspectives de croissance du nombre d’habitants. Les dépenses d’investissement à l’époque Didion étaient bien trop faibles : 300€ par habitant contre 376€ en moyenne nationale pour une commune de notre taille.

Le thème du « Grand Emprunt » de l’équipe de JM Brulé (2008-2010) est employé par MM. Duval et Chaplet pour masquer leurs responsabilités : les finances auraient été dégradées en raison de la politique irresponsable menées par l’équipe Brulé qui aurait lourdement endetté la ville.
En fait, l’endettement actuel de la commune s’explique par le cumul de trois dépenses d’investissements. Deux d’entre elles engagent pleinement la responsabilité de l’équipe de Didion (à laquelle appartenaient MM. Duval et Chaplet) : l’agrandissement de la mairie et la construction de l’école de la Plaine du Moulin à vent.
L’équipe de JM Brulé a réalisé la maison de la petite enfance à partir d’un projet initié par l’équipe Didion.

http://(https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/l-ecole-jules-verne-va-etre-inauguree-12-09-2008-217510.php).

2) Les causes de la démission de JM Brulé

M. Chaplet a été élu en 2010 suite à la démission de JM Brulé, en raison d’une polémique suscitée par l’annonce de la hausse de 9% des impôts locaux.
Les difficultés financières qu’avait rencontré l’équipe de JM Brulé s’expliquent par le retard pris dans la réalisation de programmes de construction, qui a entraîné un retard dans l’augmentation des recettes, dans un contexte de crise financière et de désengagement de l’Etat (baisse de la Dotation Générale de Fonctionnement). Il n’y a eu aucune dépense inutile, bien au contraire.
L’erreur de M. Brulé est d’avoir sous-estimé la gravité de la situation héritée de M. Didion. Il n’était évidemment pas possible de conserver un taux si faible d’imposition, au vu du retard d’investissement accumulé et des perspectives de croissance de la commune.

3) La gestion de M. Chaplet

M. Chaplet a ensuite profité avec un certain cynisme de cette situation pour se faire passer pour un bon gestionnaire. La municipalité de M. Chaplet, en place depuis 2010, n’est jamais revenue sur la hausse des impôts locaux de 9%, alors qu’elle a profité de recettes exceptionnelles (+800000 € en 2012), ainsi que de la hausse attendue des recettes du fait de la livraison des nouveaux logements.
Elle a même de nouveau augmenté les impôts locaux en 2011 de près de 4%.
Ces recettes ont été affectées au désendettement alors qu’elles auraient dû permettre de réaliser des investissements indispensables.
De plus, M. Chaplet a fait le choix à plusieurs reprises d’augmenter le prix des services, ce que nous contestons.

4) Les mensonges de MM. Chaplet et Duval

On fait croire régulièrement que M. Brulé aurait ruiné la ville avec des dépenses inutiles. C’est un mensonge. Les emprunts ont servi à financer des équipements rendus indispensables par la croissance de la ville : l’école Jules Verne et la Maison de la Petite Enfance; d’ailleurs le financement de ces équipements avait été à l’époque approuvé par M. Chaplet, comme le prouvent les PV des conseils municipaux.

Si gaspillage il y a eu, c’est en raison des erreurs de l’équipe Didion, qui avait sous-estimé la taille de l’école Jules Verne, ce qui a obligé par la suite la mairie à louer de très onéreux bâtiments provisoires (algécos loués pour près 2,5 millions d’euros).

5) L’aménagement de la Plaine du Moulin à Vent

L’excuse avancée pour la Plaine du Moulin à Vent n’est pas recevable. M. Chaplet fait croire qu’il n’est pas responsable du manque d’équipements dans ce quartier.
En fait, ce projet d’aménagement a été (mal) négocié par la ville avec l’EPA. C’est la ville qui a choisi la mauvaise implantation de l’école J. Verne. C’était à nos élus d’imposer des choix cohérents pour l’avenir de notre ville et en particulier pour les habitants de ce nouveau quartier. Nos élus ont été comme bien souvent désinvoltes.

On retrouve la même attitude de l’équipe de M. Chaplet dans la construction du projet du T Zen. A Savigny, les élus ont négocié pied à pied le trajet du T Zen afin d’assurer une bonne desserte des quartiers. A Cesson, nous avons accepté de ne pas être véritablement desservis par le T Zen…

6) Nous voulons un débat honnête

La politique de l’équipe de M. Chaplet est une politique de droite, qui a pour priorité de réduire la dépense publique afin de limiter la redistribution par les impôts, ce qui conduit à négliger les services publics et à ne pas faire les investissements utiles pour l’avenir.

Et il y a une politique de gauche, qui aurait permis de mieux préparer notre commune à la situation actuelle. Il est normal d’adapter le taux d’imposition à l’évolution des besoins d’investissement de la commune, et d’emprunter quand c’est nécessaire, en particulier quand les taux sont bas.

Nous avions indiqué dans notre programme électoral les investissements qui devaient être faits : nos priorités étaient d’organiser la croissance de la ville (fixée par le PLU à 15000 habitants, soit une hausse de 50%) en prenant en compte l’urgence environnementale. Ce choix politique clair permettait ensuite de prioriser les dépenses en fonction du budget disponible et des marges d’endettement envisageables.

Citons par exemple : l’élaboration d’un réseau cohérent de pistes cyclables, le réaménagement de la Ferme Benoit afin d’en faire un centre de vie pour la commune (accueil d’associations, salles de répétition, tiers lieu, marché paysans, etc.), le financement des travaux de la MLC, un projet plus cohérent pour la Maison de Santé, un programme d’équipements pour la Plaine du Moulin à Vent.

7) Nous avons des inquiétudes pour l’avenir

M.M. Duval et Chaplet ont refusé d’investir quand les taux d’intérêt étaient bas, il est désormais trop tard, et ils doivent désormais couper sur les dépenses courantes pour financer les investissements indispensables (en augmentant le transfert de la section fonctionnement vers la section investissement, ce qui oblige à augmenter les impôts et à réduire les services aux habitants).

En période de pénurie budgétaire, nous n’aurions certainement pas donné la priorité à l’armement de la police municipale et au développement de la télésurveillance, dont toutes les études montrent la totale inefficacité en matière de sécurité.

2/Autres points de l’ordre du jour

Nous votons pour:

  • l’Autorisation d’engager les dépenses avant le vote du budget,
  • pour le Protocole d’accord pour la régularisation des coûts engendrés par l’élaboration du plan de gestion du Parc Urbain (qui permet le remboursement par GPS à Cesson de la moitié des sommes engagées),
  • pour la création d’une réserve de bénévoles sur Cesson pour aider les associations (avec une charte des bénévoles),
  • pour la Convention entre GPS et Mac Do pour la lutte contre les emballages abandonnés,
  • pour l’adhésion de Cesson à la convention du Centre de Gestion de la fonction publique territoriale du 77 (vous retrouverez si vous le souhaitez le compte-rendu détaillé sur le site de la mairie, et les débats sont en intégrale sur Facebook).

Intervention de XavieraMarchetti sur la réserve des bénévoles

De nombreuses associations ont de plus en plus de difficultés à mobiliser les bénévoles notamment pour leurs manifestations. Et cela risque de s’aggraver avec l’allongement du temps de travail… Ce dispositif de soutien bénévole ponctuel, peut être une bonne chose pouvoir donner un souffle d’air à ses associations.
Attention cependant de ne pas les substituer au travail des professionnels et des agents communaux.

3/ Questions orales

Question n°1 par M. Favre :

Monsieur le Maire, lors de vos vœux pour le quartier de Saint-Leu, vous avez indiqué que vous considériez que la diminution du trafic passera forcément par la construction d’un troisième pont sur la Seine. Cela signifie-t-il que vous entérinez le projet de contournement de Melun par la forêt de Bréviande ? Comme vous le savez, les défenseurs de l’environnement sont vivement opposés à ce projet.

Réponse de M. Chaplet : C’est l’une des solutions préconisées par l’association des Bois du Canton. Il ne s’agit pas de passer par le Bois de Bréviande.

Question n°2 par Mme Labertrandie :

Nous avons appris que vous aviez décidé d’avoir recours à l’entreprise Elior pour fournir le goûter des enfants lors de l’accueil péri-scolaire. Les avis sont partagés sur le résultat. Comment conciliez-vous cette décision avec les réflexions qui ont été menées dans le cadre du PLDD. Avez-vous envisagé d’autres solutions, par exemple des producteurs de fruits locaux ou des boulangers de la commune ? Cette question aurait pu faire l’objet d’un projet pédagogique avec les animateurs.

Réponse de M. Chaplet : Cette solution satisfait les animateurs, qui n’ont plus à aller faire les courses. Elle permet une alimentation plus équilibrée.

4/ Questions du public

Question n°1 :

La convention que vous avez signée avec le Centre de gestion devrait vous permettre de trouver des solutions, cet organisme fournit des conseils aux décideurs locaux. Vous avez supprimé le car pour les sorties scolaires de fin d’année dans l’école Jules Verne. Cette sortie est pourtant importante pédagogiquement, elle est une garantie de mixité sociale.

Réponse de M. Chaplet : c’est compliqué, le budget bus a baissé de 20 %.

La remarque que nous aurions voulu faire : cela montre bien qu’il y a eu des arbitrages, que vous auriez pu publiquement exposer. Il n’est pas normal que ce type de décision soit prise sans que les habitants, et plus grave encore, que les conseillers municipaux n’en soient informés!

Question n°2 :

Quel est le coût exact de la hausse du prix de l’énergie pour la commune en 2022 ?

M. Chaplet s’engage à communiquer la réponse.