Tribune n°22 du groupe NDPC dans Cesson Infos n°267 : novembre 25
Chers Cessonnais, chères Cessonnaises,
Nous avons choisi pour cette tribune de revenir sur le Conseil municipal du 8 octobre dernier.
Lors de ce Conseil, nous avons été appelés à nous prononcer sur une délibération proposant de solliciter le Fonds vert. Cette procédure permet aux collectivités locales de demander des financements de l’État afin de faciliter la réalisation d’équipements publics dans une démarche environnementale. Nous avons bien entendu voté pour.
Nous regrettons toutefois que cette délibération soit intervenue si tardivement, après une relance par la Préfecture, car ce type d’aide se fait généralement sur une enveloppe limitée, qui est partagée entre l’ensemble des communes qui demandent à en bénéficier. Si la majorité municipale avait été plus proactive, si la demande donc avait été faite plus tôt dans l’année, notre commune aurait peut-être pu bénéficier d’une enveloppe plus importante, peu de communes ayant à l’époque sollicité ce fonds.
Nous avons d’ailleurs rappelé en séance que ce n’est pas la première fois que la majorité commet ce type d’erreur. Ce fut le cas l’année dernière lorsqu’Olivier Chaplet et son équipe n’ont pas sollicité ces Fonds verts pour le projet d’agrandissement de l’école Paul-Émile Victor, passant potentiellement à côté d’une aide de 2 millions d’euros.
Concernant la création ou la modification de postes, nous nous sommes, comme à notre habitude, abstenus. Si nous sommes convaincus de la nécessité de pourvoir les postes permettant le bon fonctionnement des différents services, nous n’avons jamais pu avoir une vision globale des effectifs dans les différents services et ne pouvons donc pas évaluer l’équilibre, en termes
de personnels, entre les différentes missions menées par la municipalité. D’autant plus que la majorité actuelle fait de plus en plus appel à des prestataires extérieurs, ce que nous avons à nouveau dénoncé.
Le Conseil a aussi délibéré de la convention de participation financière de la ville à l’école Saint-Paul. Les lois Debré puis Blanquer imposent aux communes de contribuer au financement du fonctionnement des écoles privées. Seule une partie des sommes versées est remboursée par l’État. Cette participation est donc financée à la fois par nos impôts locaux et nationaux. La commune de Cesson a décidé de financer l’école Saint-Paul à hauteur de 100 000 euros par an. L’équipe de M. Chaplet ne nous a pas fourni les éléments précis permettant d’apprécier la justesse de cette participation, mais nous pensons qu’elle est surévaluée. Nous avons rappelé au Conseil municipal que lors d’un vote précédent, M. Chaplet et son équipe avaient voté la baisse de 20% des financements pour les écoles publiques, tout en décidant de maintenir la participation à l’école Saint-Paul inchangée. C’est en raison de cette iniquité que nous nous sommes abstenus lors de ce vote.
Nous vous rappelons que le Conseil municipal est ouvert au public. Le prochain aura lieu le 10 décembre 2025 à 20h00 à la salle Chipping Sodbury. Nous vous y attendons.
Et en cette fin d’année, nous tenons enfin à souhaiter à l’ensemble des Cessonnaises et des Cessonnais de belles fêtes placées sous le signe du partage, de la convivialité et de la solidarité.
Christophe Bosquillon, Xaviera Marchetti, Julien Favre, Lydia Labertrandie, Bruno Cottalorda



