Tribune n°14 du groupe NDPC dans Cesson Infos n°258 – HIVER 24
Madame, Monsieur,
Nous souhaitons à toutes et tous une bonne année, placée sous le signe de la solidarité et de la fraternité, deux valeurs qui doivent être au cœur des politiques sociales.
Dans ce domaine, et à la demande de l’État, la municipalité vient de mener une enquête sur les besoins sociaux de la population. Les résultats doivent être rendus publics, afin que chacun soit informé de la situation et que le Conseil municipal puisse en débattre.
Nous avons en effet à plusieurs reprises indiqué notre insatisfaction face au traitement de ces questions par la majorité municipale. Il ne suffit pas d’attendre que les personnes en difficulté fassent une demande d’aide. Une politique sociale n’est pas une politique de charité ! Comme le font les communes mieux gérées, Cesson devrait aller au-devant des problèmes, se donner les moyens de traiter les situations, ce qui suppose un personnel spécifique et des moyens adaptés.
En juin 2021, nous étions intervenus en Conseil Municipal afin que soient rendus publics les rapports d’activité annuels du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS). Les habitants doivent savoir qu’à aucun moment, malgré la dégradation préoccupante des conditions de vie qui touche une partie d’entre eux, le Conseil Municipal n’a été appelé à réfléchir à ces questions. Et nous attendons toujours la publication d’un article dans Cesson Infos de présentation du C.C.A.S. et de ses missions et actions.
La seule bonne nouvelle est la création du Centre Socio-Culturel à l’initiative de l’équipe de la Citrouille (ex-MLC). Du fait des moyens qui ont été octroyés par la Caisse d’Allocation Familiale, de nouvelles actions ont pu être engagées vers la population. Mais cette structure n’a pas vocation à se substituer aux carences de la commune…et encore moins à servir de caution à un désengagement financier. En effet la subvention versée par les communes de Cesson et Vert-Saint-Denis à La Citrouille été amputée en euros constants de 37 % depuis 2015, menaçant aujourd’hui son existence. Nous avons alerté sur cette situation préoccupante lors du Conseil municipal de décembre 2023. Elle n’a pas suscité la moindre émotion parmi les conseillers de la majorité, puisque seul M. Chaplet a pris la parole, en fournissant des justifications assez confuses.
Tout aussi stupéfiant fut le refus, lors de cette séance, de mettre à l’ordre du jour les projets scolaires sur les groupes Prévert et Paul-Émile Victor. Nous terminerons donc par un autre vœu : nous souhaitons que l’année 2024 soit placée sous le signe de la démocratie citoyenne. La façon dont sera menée la concertation sur ces projets scolaires sera de ce point de vue un test décisif.
Christophe Bosquillon, Xaviera Marchetti, Julien Favre, Lydia Labertrandie, Bruno Cottalorda