Tribune n°3 du groupe NDPC dans Cesson Infos n°246 (printemps 2021)
Voilà plus d’un an maintenant que le monde est confronté à la Covid. Il faudra tirer tous les enseignements de cette épreuve collective. C’est l’enjeu des scrutins qui s’annoncent, sur le plan départemental, régional puis national. À l’échelle de notre commune, la durée de l’épidémie a mis à mal le fonctionnement de notre démocratie locale : le Conseil municipal ne peut plus se réunir en public.
Dans ces conditions difficiles, les élus du groupe Nouveau Départ pour Cesson ont continué à porter des propositions et à relayer les attentes des habitants.
Nous avons ainsi participé activement à la réunion d’information en ligne sur le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) Nous avons défendu au Conseil les demandes des habitants de la Plaine du Moulin à Vent concernant l’amélioration de la sécurité sur les voies de circulation du quartier et le manque d’aires de jeux pour les enfants. Nous avons alerté sur les nuisances sonores liées à la circulation des trains dans les quartiers situés à proximité de la voie ferrée, en particulier dans le quartier de Montbreau. Nous avons aussi constaté avec consternation le début des travaux sur le terrain de la Ferme Benoit.
Notre ville change. Les projets de construction affectent notre cadre de vie, il y a un recul des espaces végétalisés, mais de plus en plus de voitures dans nos rues. C’est une évolution absurde, qui va à l’encontre de toutes les réflexions actuelles sur ce qu’il faut faire face à l’urgence climatique. Le P.L.U. prévoit dans les années à venir la construction de 1150 logements. Il nous a été impossible de faire admettre à M. Chaplet qu’il fallait retravailler le plan local de déplacements pour répondre à l’accélération de l’urbanisation.
L’urbanisation à marche forcée est une conséquence des erreurs accumulées depuis plus de vingt ans par MM. Didion, Chaplet et Belhomme : c’est leur manque d’anticipation, ce sont en particulier les fautes commises par eux lors de l’urbanisation de la Plaine du Moulin à Vent qui nous mettent actuellement au pied du mur. Il n’est pas possible de concentrer les logements sociaux dans les espaces situés entre la voie ferrée et la route départementale, sans que soit réglées la question des nuisances sonores et d’une véritable intégration de ces quartiers à la ville.
Il faut bâtir un projet d’urbanisation qui soit adapté aux enjeux environnementaux, et mener la discussion avec GPS, la Région et l’Etat, sur la nécessaire réduction des objectifs d’urbanisation.
Concernant le budget de la commune enfin, nous avons pointé lors du débat d’orientation budgétaire nos désaccords de fond avec la gestion d’O. Chaplet et de ses adjoints. 20% des investissements pour les années à venir sont dédiés à la police municipale et à la télésurveillance. C’est une conception bien étroite de la sécurité, qui accorde peu d’importance à la prévention.
Où est la politique culturelle ? Quels sont les choix en faveur de la jeunesse ? Quelle est la réflexion sur le développement du travail social pour répondre aux besoins d’une population plus nombreuse et plus diversifiée ?
Christophe Bosquillon, Xaviera Marchetti, Julien Favre,
Lydia Labertandie, Bruno Cottalorda