Communiqué n°7 des élu.e.s NDPC : Conseil Municipal du 16 septembre 2020

Compte-rendu conseil municipal du mercredi 16 septembre

Le conseil municipal de rentrée s’est tenu le mercredi 16 septembre à la salle Sodbury. Les cinq élus du groupe NDPC étaient présents. Voici nos analyses et interventions.

Décisions prises en vertu des pouvoirs du maire :

• Deux contrats pour l’animation de Noël du dimanche 6 décembre 2020 ont été passés avec des troupes de spectacle vivant.

Bruno Cottalorda intervient pour exprimer notre satisfaction du soutien apporté au spectacle vivant à l’occasion de cette animation mais regrette d’une part que les festivités de Noël ne soient pas organisées avec Vert-Saint-Denis (ne serait-ce pas l’occasion de renforcer les liens entre nos communes et offrir un événement d’une ampleur supérieure ?) et demande d’autre part si une clause d’annulation sans frais avait été prévue (situation sanitaire oblige). 

Sur ce dernier point, M.Chaplet suppose que oui mais n’avait pas l’information.

Sur les questions d’administration générale :

• Pour des services de téléphonie, la commune adhère à la centrale d’achat Sipp’n’co du Sipperec.

Xaviera Marchetti questionne la majorité municipale sur l’engagement de cette centrale en faveur du développement durable. 

M.Chaplet suppose que c’est le cas. 

Nous estimons essentiel que les marchés publics intègrent ces exigences et aimerions que celles-ci deviennent un critère incontournable dans les choix budgétaires.

• La société de sondage IPSOS demande une dérogation au travail dominical pour 2 dimanches afin de réaliser des sondages auprès des clients de Leroy Merlin.

Nous nous abstenons sur ce vote, comme nous l’avions fait sur le même sujet lors d’un précédent conseil municipal, par opposition au travail dominical. 
Deux autres élus de la majorité se sont abstenus.

Finances :

• À l’occasion d’un vote sur le remboursement des frais de chaudière d’un logement communal:
  Julien Favre demande à la majorité si elle a défini un plan de rénovation thermique et énergétique des logements communaux ?
  M. Duval apporte quelques éléments de réponse qui ne nous paraissent pas témoigner d’une réelle vision sur le sujet.

Il nous paraît important que la commune montre l’exemple en la matière. La majorité avance des arguments financiers (coût trop important), mais a-t-elle fait appel aux diverses solutions existantes proposées par l’agence de service public FAIRE ? Voilà une idée à creuser pour le Plan Local de Développement Durable promis par la majorité pendant la campagne et dont nous n’avons pas de nouvelles à ce jour.

Questions écrites :

Le groupe NDPC avait déposé trois questions écrites :

Question n°1 sur la Ferme Benoît (Julien Favre)

La phase 2 de l’opération ferme Benoît donne l’opportunité de reconvertir une partie du bâti en équipement public. Le groupe NDPC est favorable à un projet de mise en valeur des bâtiments de ce terrain à l’instar de ce qui a pu être fait à Vert-Saint-Denis (Ferme des Arts) alors que notre commune manque de structures pour accueillir les associations et pratiques culturelles.
Quelle est la position de la majorité sur ce sujet ?

M.Chaplet répond qu’une grande partie des bâtiments existants seront préservés, mais les finances de la commune ne permettaient pas de s’engager sur un tel projet. De son point de vue la commune ne manque pas d’espaces pour accueillir les activités associatives et pratiques culturelles.

M.Chaplet estime par ailleurs que le renforcement de l’intercommunalité doit conduire à une mutualisation des bâtiments et qu’une seconde structure de type Ferme des Arts ferait doublon. Il n’est pas prévu d’engager des frais pour de nouveaux locaux. Enfin, il craint que les bâtiments ne soient pas adaptés. Néanmoins, une partie du bâti devrait être conservée, mais pas forcément comme espace public.

Notre point de vue : 

Nous ne sommes pas satisfaits de cette réponse. "Que la commune ne manque pas d'espace..." Ce n’est pas exactement ce que des responsables associatifs nous avaient remonté pendant la campagne, sans parler de certains locaux inadaptés...S’il y a une véritable volonté de préserver ce lieu et d’en faire un centre pour notre commune, il faut s’en donner les moyens, en cherchant à monter un financement. 
Pour notre part, nous sommes attachés au développement des lieux publics et de culture. Des solutions financières pourraient être trouvées pour développer un lieu de créativité et d’échange type « résidence d’artiste » ou café associatif. Quoiqu’il en soit, une telle question ne peut pas être tranchée sans qu’il y ait une véritable consultation des citoyens et des associations.

Question n°2 sur les aires de jeux (Julien Favre)

Plusieurs habitants nous ont remonté divers problèmes concernant les aires de jeu :

• des problèmes d’entretien (clôtures défectueuses)
• des interrogations quant aux choix de jeux, semble-t-il inadaptés ou peu ludiques (nouvelle aire de jeux du Parc Urbain, aire de jeu du Jardin Sous le Vent)
• des quartiers sous-équipés (Plaine du Moulin à Vent)
  La municipalité peut-elle engager une réflexion sur ces équipements de proximité plébiscités par les familles ?

M.Chaplet relativise les problèmes pointés, mais informe que de nouveaux équipements sortiront de terre pendant cette mandature mais argumente sur le coût élevé de ces installations (60.000 €) mais indique qu’il sera réfléchi pour une nouvelle implantation. Il précise que ces aires de jeux sont vérifiées 2/3 fois par an.

Notre point de vue 

Voici un sujet que nous avons pointé pendant la campagne, sur lequel la majorité a manifestement évolué. Nous continuerons à être attentifs en espérant que la promesse sera tenue.
Nous avons des propositions précises à faire en la matière, en particulier pour le quartier de la Plaine du Moulin à Vent et plus généralement sur l’adaptation des jeux aux différentes tranches d’âge.

Question n°3 sur la sécurité dans le quartier de la Plaine du Moulin à Vent: (Xaviera Marchetti)

Nous avons été interpelés par des habitants concernant des incidents survenus cet été au quartier de la Plaine : Un départ d’incendie dans des espaces verts aux abords des habitations et un accident de circulation avec un enfant renversé à vélo. (cf courrier ci joint: Courrier-résidents 3F rue de la Tramontane )

• Concernant l’incendie, les riverains ont fait preuve de réactivité en attendant l’arrivée des pompiers et sont intervenus avec des seaux d’eau pour limiter la propagation du feu. Le risque était important : le feu s’était déclenché à 20 mètres des habitations, et il était avivé par la sécheresse et par un vent violent. De plus l’arrivée des pompiers a été retardée car ces derniers ont eu des difficultés pour accéder aux espaces sinistrés.
• Le deuxième incident, a eu lieu deux jours plus tard : un enfant de 8 ans à vélo, sortant d’un chemin latéral à la rue de la Tramontane, a été renversé par une voiture.

Ces incidents graves posent donc des questions sur la sécurité dans ce quartier.

Concernant l’incendie : Comment la mairie peut-elle agir pour régler ces problèmes de sécurité révélés par l’incendie ? Qui est chargé d’entretenir les espaces verts derrière la rue de la Tramontane ? Grand Paris Sud, la mairie, le bailleur, la co-propriété ? Existe-t-il un plan d’accessibilité pour les secours avec l’emplacement des bornes incendie ? Qui est responsable de la voirie et des chemins dans ce quartier ?
Concernant la circulation : Quelles sont les solutions envisagées pour ralentir la circulation dans cette zone sans trottoir, très fréquentée par les enfants ? Est-il possible d’installer des barrières décalées aux sorties de chemins pour freiner les vélos et empêcher les 2 roues motorisées de passer ?

Réponse :

Concernant l‘incendie : l’entretien des espaces verts en « gestion différenciée » est effectué 1 fois par an par un professionnel (sous-traitant). Une borne à incendie est située au 46 rue de la Tramontane, mais le maire précise que les services de sécurité incendie n’en connaissent peut-être pas l’existence ?

Au sujet de l’accident : Effectivement les enfants ne sont pas conscients du danger. Les automobilistes doivent respecter les limites à 30 km/heure. Les parents doivent aussi sensibiliser les enfants aux risques. Ils vont réfléchir aux espaces partagés et étudier le problème.

Notre point de vue 

Nous ne sommes absolument pas satisfaits de ces réponses, qui nous semblent bien désinvoltes au regard de la gravité des faits observés et nous réitérons donc nos questions.

Concernant l’incendie : Pourquoi les pompiers ont-ils eu du mal à accéder au lieu du sinistre ? Y a-t-il des questions de sécurité à revoir avec eux ?

Concernant l’accident : il est un peu facile de rejeter la faute sur le supposé manque d’éducation des enfants par les parents. Si les enfants jouent dans la rue, c’est parce que ce quartier a été mal conçu. Comme nous l’avons dit pendant la campagne, il est urgent de remédier à cette situation, de développer des espaces de jeux où les enfants des différentes tranches d’âge (y compris les adolescents) pourront évoluer en sécurité. Il faut aussi sécuriser le débouché des allées et renforcer la signalétique pour les automobilistes.